CERN Accélérateur de science

Carla Zoe Cremer est chercheuse à l'Institut pour l'avenir de l'humanité de l'Université d'Oxford et chercheuse affiliée au Centre for the Study of Existential Risk (Université de Cambridge). Elle commencera son doctorat en neurosciences computationnelles à l'Université d'Oxford à l'automne 2021 grâce à une bourse FHI DPhil.

Son travail se situe à l'intersection de l'IA, des neurosciences et de l'évaluation démocratique des risques extrêmes posés par le progrès technologique.  Elle a précédemment reçu une bourse de recherche de l'initiative Berkeley Existential Risk, une bourse Max Weber pour l'excellence académique et une bourse de recherche LMU.

John Ellis est un physicien théoricien qui s'intéresse principalement à la recherche sur la physique des particules au-delà du modèle standard. Une grande partie de son travail est directement liée à l'interprétation des résultats des recherches de nouvelles particules et forces. Il est très actif dans les efforts visant à comprendre la particule de Higgs découverte en 2012 au CERN, ainsi que ses implications pour une éventuelle nouvelle physique comme la matière noire et la supersymétrie.

Actuellement, il mène également des recherches sur les ondes gravitationnelles à la recherche d'une nouvelle physique. Il a dirigé la division Théorie du CERN pendant six ans et est désormais titulaire de la chaire Clerk Maxwell de physique théorique au King's College de Londres.

John Ellis a reçu la médaille Maxwell (1982) et le prix Paul Dirac (2005) de l'Institut de physique, et a été élu membre de la Royal Society of London en 1985 et de l'Institut de physique en 1991.

Pushpak Bhattacharyya est professeur au département d'informatique et d'ingénierie de l'IIT Bombay. Ses domaines de recherche sont le traitement du langage naturel et l'apprentissage automatique.

Il est actuellement titulaire de la chaire Major Bhagat Singh Rekhi de l'IIT Bombay et était auparavant titulaire de la chaire Vijay et Sita Vashi. Il a été directeur de l'IIT Patna et président de l'Association of Computational Linguistics.

Membre de la National Academy of Engineering et Abdul Kalam National Fellow, il est rédacteur en chef du Journal of Natural Language Engineering et de AI Magazine.

Luis Lamb est professeur de fondements de l'informatique et de l'intelligence artificielle à l'université fédérale de Rio Grande do Sul (UFRGS) et secrétaire à l'innovation, à la science et à la technologie de l'État de Rio Grande do Sul, au Brésil. Il était auparavant vice-président de la recherche à l'UFRGS et doyen de l'informatique. Ses recherches portent sur l'intelligence artificielle, en particulier l'IA neurosymbolique, l'IA explicable et l'équité de l'IA. Il a publié plusieurs ouvrages fondamentaux dans ce domaine, notamment "Neural-Symbolic Cognitive Reasoning" avec Garcez et Gabbay.

Les recherches de M. Lamb ont donné lieu à des publications dans plusieurs revues de premier plan et dans des conférences phares sur l'IA et l'apprentissage automatique, notamment AAAI, IJCAI, NIPS et HCOMP.  Il a été le co-organisateur de plusieurs ateliers sur l'IA neurosymbolique, dont deux séminaires Dagstuhl.

Il a conçu et dirigé plusieurs programmes et politiques publics sur l'innovation, la science et la technologie et conseille le gouvernement et les organisations sur la stratégie, la technologie et l'innovation en matière d'IA. M. Lamb est titulaire d'un doctorat en informatique de l'Imperial College de Londres, d'un MSc et d'un BSc de l'UFRGS, ainsi que du MIT Executive Certificate in Strategy and Innovation et du Certificate in Management and Leadership.

Maurizio Pierini est un physicien du CERN qui travaille sur l'expérience CMS au Grand collisionneur de hadrons (LHC). Il s'intéresse principalement aux nouveaux phénomènes - nouvelles particules, nouvelles forces, nouvelles dimensions - qui pourraient être dévoilés en étudiant les collisions de protons au LHC.

À cette fin, il a proposé des solutions novatrices en matière de collecte de données afin de résoudre le problème du big data du LHC : comment analyser O (100 millions) de collisions par seconde avec un système conçu pour stocker 1000 événements par seconde. Actuellement, il travaille au développement de solutions d'IA pour CMS.

Il rêve notamment d'un algorithme d'IA qui pourrait identifier des phénomènes inédits comme des anomalies dans les données collectées, ce qui pourrait changer la façon dont nous comprenons le fonctionnement de l'univers.

Hiroshi Ishiguro a obtenu un doctorat en ingénierie des systèmes de l'université d'Osaka, au Japon, en 1991. Il est actuellement professeur au département de l'Innovation des systèmes de la Graduate School of Engineering Science de l'université d'Osaka (2009-) et professeur distingué de l'université d'Osaka (2017-).

Il est également directeur invité (2014-) (chef de groupe : 2002-2013) des Hiroshi Ishiguro Laboratories à l'Advanced Telecommunications Research Institute et boursier de l'ATR. Ses recherches portent sur les réseaux de capteurs, la robotique interactive et la science des androïdes.

Il a reçu le prix culturel d'Osaka en 2011. En 2015, il a reçu le prix de la science et de la technologie (catégorie recherche) décerné par le ministre de l'éducation, de la culture, des sports, de la science et de la technologie (MEXT). Il a également reçu le Sheikh Mohammed Bin Rashid Al Maktoum Knowledge Award à Dubaï en 2015. En 2020, il a reçu le prix Tateisi.

Genevieve Bell, professeur émérite, est une anthropologue, technologue et futuriste de renom. Genevieve a obtenu son doctorat en anthropologie culturelle à l'université de Stanford en 1998 et est surtout connue pour son travail à l'intersection des pratiques culturelles et du développement technologique.

Elle est actuellement directrice de l'École de cybernétique et de l'Institut 3A(3Ai) à l'Université nationale australienne et est également vice-présidente et Senior Fellow chez Intel Corporation. Genevieve a rejoint l'ANU en 2017 après avoir passé 18 ans dans la Silicon Valley à guider le développement de produits et les capacités de recherche en sciences sociales et en design d'Intel.

En 2017, Genevieve a été nommée directrice inaugurale de l'Institut 3A, cofondé par l'ANU et Data61 du CSIRO. La mission de l'Institut est d'établir une nouvelle branche de l'ingénierie pour mettre à l'échelle de manière responsable et durable les systèmes cyber-physiques basés sur l'IA. En 2021, elle a été nommée directrice de la nouvelle école de cybernétique de l'ANU, qui, en plus d'accueillir le 3A Institute, renforcera les capacités en matière de systèmes et de conception.

Oriol est Principal Scientist chez Google DeepMind, et chef d'équipe du groupe Deep Learning. Ses travaux portent sur l'apprentissage profond et l'intelligence artificielle. Avant de rejoindre DeepMind, Oriol faisait partie de l'équipe Google Brain. Il est titulaire d'un doctorat en EECS de l'université de Californie à Berkeley et a reçu le prix de l'innovateur TR35 du MIT en 2016.

Ses recherches ont été présentées à plusieurs reprises dans le New York Times, le Financial Times, WIRED, la BBC, etc. et ses articles ont été cités plus de 100 000 fois. Certaines de ses contributions, telles que seq2seq, la distillation des connaissances ou TensorFlow, sont utilisées dans Google Translate, Text-To-Speech et la reconnaissance vocale, qui répondent à des milliards de requêtes chaque jour. Il a également été le chercheur principal du projet AlphaStar, qui a créé un agent capable de battre un professionnel de haut niveau au jeu StarCraft, atteignant le niveau Grandmaster, et qui a également fait la couverture de Nature.

Chez DeepMind, il continue à travailler sur ses domaines d'intérêt, qui comprennent l'intelligence artificielle, avec un accent particulier sur l'apprentissage automatique, l'apprentissage profond et l'apprentissage par renforcement.

Dr Vivienne Ming explore la maximisation des capacités humaines en tant que neuroscientifique théorique, inventeur délirant et auteure démente. Au cours de sa carrière, elle a fondé six start-ups, a été chef scientifique dans deux autres et a lancé l'incubateur de la "science folle", Socos Labs, où elle explore gratuitement des problèmes apparemment insolubles, du handicap d'un enfant isolé à l'inclusion économique mondiale. Les autres entreprises de Vivienne appliquent l'apprentissage automatique pour réduire les effets corrosifs du stress chronique sur la santé des communautés, lutter contre les préjugés à l'embauche et dans les promotions, développer des neurotechnologies pour traiter la démence et les traumatismes crâniens, et promouvoir l'apprentissage à la maison et à l'école. En tant que chercheuse invitée au Redwood Center for Theoretical Neuroscience de l'UC Berkeley, elle a poursuivi ses recherches sur les neuroprothèses cognitives. Pendant son temps libre, Vivienne conçoit des systèmes d'IA pour traiter le diabète de son fils, prédire les épisodes maniaques des personnes bipolaires et réunir les réfugiés orphelins avec les membres de leur famille élargie. Pour se détendre, elle écrit de la science-fiction et passe du temps avec sa femme et ses enfants. Vivienne a été nommée l'une des "10 femmes à suivre dans le domaine de la technologie" par Inc. Magazine et l'une des 100 femmes de la BBC en 2017. Elle est fréquemment citée pour ses recherches et ses inventions dans le Financial Times, The Atlantic, le magazine Quartz et le New York Times.

Flora est la responsable de CV/AR chez Streem. Elle est spécialisée dans l'IA appliquée aux problèmes d'infographie et de vision rencontrés dans la RA/VR. Son équipe chez Streem rend l'appareil photo des téléphones portables plus intelligent, en créant des agents d'IA capables de comprendre les images/vidéos et de les enrichir d'un contenu virtuel interactif pertinent. 

Elle a rejoint Streem après le rachat de sa startup Selerio, issue de ses travaux de doctorat à l'université de Cambridge. À Cambridge, les recherches de Flora se sont concentrées sur l'extraction de formes 3D à l'aide de différents types de requêtes, telles que des modèles 3D, des images/esquisses et des scans de plages. Ces travaux ont été récompensés par la bourse Google Doctoral Fellowship in Computer Graphics 2013 et ont été publiés dans diverses revues de premier plan, notamment ICCV et SIGGRAPH Asia. 

Elle a fait partie de plusieurs comités de programme internationaux tels que ICML, ICLR et Eurographics. Elle a notamment présidé les ateliers 2019 et 2020 de Black in AI, qui se sont déroulés en même temps que NeurIPS. Elle a récemment été désignée par Wired UK comme l'un des 32 innovateurs dans le monde qui construisent un avenir meilleur.